« Je ne vais pas dans un musée ou une exposition pour y voir des tableaux, mais pour y rencontrer des hommes. »
Roger Bissière
Il était une fois El Chuzpo
Je suis né le 20 décembre 1965 à Dakar (Sénégal).Je passe ma petite enfance en Guyane française et arrive à Toulouse à l’âge de 6 ans. À 18 ans je pars à Paris faire des études d’anthropologie à la Sorbonne.
En 1989 je m’en vais vivre au Mexique, à Cholula dans l’état de Puebla ou je continue mes études d’anthropologie à l’Université de las Américas. Le département d’anthropologie se trouvant à côté du département des Beaux-Arts, je me lie d’amitié avec un groupe de jeunes artistes et découvre une passion pour la peinture. Je commence une activité parrallèle de peintre et ma première exposition (collective) fait du bruit parce que j’encadre mes toiles avec de la peluche de couleurs vives. Les couleurs primaires sont ma marque de fabrique ainsi que la liberté du trait, les mouvements expressionnistes et le fauvisme mes premiers amours. (Voir les œuvres).
C’est en 1993 lors d’un séjour à Paris que va commencer un dialogue ininterrompu… Il y avait cette année la méga-exposition au musée d’Orsay : De Cézanne à Matisse. Chefs-d’oeuvre de la fondation Barnes. La file d’attente commençait dès la sortie de métro et c’est donc au milieu d’une foule immense que je bataillais pour voir les tableaux de mes premiers mentors. Cependant j’en sortis avec un haut le cœur, une sorte d’indigestion d’art dont la date de péremption avait expirée. Le lendemain j’achetai l’Officiel des Spectacles à la recherche de je ne sais quoi quand je tombai sur cette ligne lapidaire : Jean Michel Basquiat, peintre afro-américain mort à vingt-huit ans des suites d’une overdose. Musée de la Seita. Cela ressemblait plus à la biographie d’un musicien de jazz qu’à celle d’un peintre. Pim pam poum, uppercut au menton, crochet au foie, ko technique. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais dans mon époque et celle à venir. Après l’indigestion du musée d’Orsay j’entamai une longue rumination qui ne porta ses fruits que trois ans plus tard à mon retour en France. Le dialogue continue.
Les oeuvres sur toile, carton et papier
« Je ne vais pas dans un musée ou une exposition pour y voir des tableaux, mais pour y rencontrer des hommes. »
Roger Bissière
Il était une fois El Chuzpo
Je suis né le 20 décembre 1965 à Dakar (Sénégal).Je passe ma petite enfance en Guyane française et arrive à Toulouse à l’âge de 6 ans. À 18 ans je pars à Paris faire des études d’anthropologie à la Sorbonne.
En 1989 je m’en vais vivre au Mexique, à Cholula dans l’état de Puebla ou je continue mes études d’anthropologie à l’Université de las Américas. Le département d’anthropologie se trouvant à côté du département des Beaux-Arts, je me lie d’amitié avec un groupe de jeunes artistes et découvre une passion pour la peinture. Je commence une activité parallèle de peintre et ma première exposition (collective) fait du bruit parce que j’encadre mes toiles avec de la peluche de couleurs vives. Les couleurs primaires sont ma marque de fabrique ainsi que la liberté du trait et les mouvements expressionnistes et le fauvisme mes premiers amours…
(Voir les oeuvres).
C’est en 1993 lors d’un séjour à Paris que va commencer un dialogue ininterrompu… Il y avait cette année la méga-exposition au musée d’Orsay : De Cézanne à Matisse. Chefs-d’oeuvre de la fondation Barnes. La file d’attente commençait dès la sortie de métro et c’est donc au milieu d’une foule immense que je bataillais pour voir les tableaux de mes premiers mentors. Cependant j’en sortis avec un haut le cœur, une sorte d’indigestion d’art dont la date de péremption avait expirée. Le lendemain j’achetai l’Officiel des Spectacles à la recherche de je ne sais quoi quand je tombai sur cette ligne lapidaire : Jean Michel Basquiat, peintre afro-américain mort à vingt-huit ans des suites d’une overdose. Musée de la Seita. Cela ressemblait plus à la biographie d’un musicien de jazz qu’à celle d’un peintre. Pim pam poum, uppercut au menton, crochet au foie, ko technique. Pour la première fois depuis longtemps je me sentais dans mon époque et celle à venir. Après l’indigestion du musée d’Orsay j’entamai une longue rumination qui ne porta ses fruits que trois ans plus tard à mon retour en France. Le dialogue continue.